Aux portes de la Bouriane, dans la campagne plantée de forêts et semée de prairies, les clochers strient l’horizon de leur silhouette élancée ou plus massive. A chaque village, son église, à chaque église, son style.

600 m2 de fresques

A l’abri de son clocher carré, l’Eglise St Georges a offert à son village Saint-Cirq Madelon, un trésor. Des peintures murales qui viennent couvrir ses murs et ses arches, de couleurs douces. Quelques touches de jaune, un peu de rouge, des notes de bleu, 600 m2 de fresques ont ainsi été peintes à la gloire du Seigneur à partir du 12ème siècle. On s’y promène les yeux au ciel pour communier avec un tel chef-d’œuvre. On jette un œil sur le retable 17ème, le « Christ en croix », le bénitier et la cloche de 1563…

Voûtes en ogive

Elle s’appelle Notre-Dame de l’Assomption. Vaisseau de pierre, l’ancienne collégiale du Vigan témoigne haut et fort de son importance au fil des siècles, du pouvoir du diocèse de Cahors et du rôle qu’elle joua dans la diffusion du gothique à travers le Midi. Soumise à l’épreuve du temps, cette abbatiale citée dès l’an 900, fut plusieurs fois remaniée, reconstruite. Aujourd’hui, ne subsiste que l’église gothique aux superbes voûtes en ogive et un impressionnant chevet dominé par une tour.

 

Mission accomplie

Une église de village comme on les aime, avec son vieux tilleul planté devant sa façade, son clocher solide coiffé d’un toit pointu, son chevet tout en courbe et sa silhouette rustique qui inspire la foi. En plein cœur du village de Payrignac, cette église aux reflets dorés, respire une force tranquille bienveillante. Dédiée à St Agapit, elle cache en son sein quelques belles surprises telles que ce tabernacle-retable représentant le martyre d’Agapit ou encore une façade témoignant de la volonté de l’Eglise de mener une mission pour reprendre en main les fidèles. Deux pinacles et une statue du Sacré-Cœur racontent dans le silence de la pierre, cette reconquête des esprits.

Une histoire de famille

Quel est le point commun entre le retable de l’église St Pierre, le tabernacle de Notre Dame des Neiges ou encore l’église St Siméon de Gourdon ? Les frères Tournier ! Menuisiers, architectes mais surtout artistes, ces hommes ont sculpté sans relâche des meubles et des statues liturgiques pendant le XVIIème siècle. Dans le bois transcendé par leur talent, ils ont représenté les croyances populaires, donné vie aux mythologies de l’époque mêlant avec aisance canons gréco-latins et symboles judéo-chrétiens.